Liberté de juillet ! Femme au buste divin,
Et dont le corps finit en queue !
G. DE NERVAL.
E la lor cieca vita è tanto bassa
Ch’invidiosi son d’ogn’altra sorte.
Inferno, canto III.
Avec ce siècle infâme il est temps que l’on rompe ;
Car à son front damné le doigt fatal a mis
Comme aux portes d’enfer : Plus d’espérance ! — Amis,
Ennemis, peuples, rois, tout nous joue et nous trompe.
Un budget éléphant boit notre or par sa trompe ;
Dans leurs trônes d’hier encor mal affermis,
De leurs aînés déchus ils gardent tout, hormis
La main prompte à s’ouvrir et la royale pompe.
Cependant en juillet, sous le ciel indigo,
Sur les pavés mouvants, ils ont fait des promesses
Autant que Charles dix avait ouï de messes !
Seule, la poésie incarnée en Hugo
Ne nous a pas décus, et de palmes divines,
Vers l’avenir tournée, ombrage nos ruines.