Noces et festins

Tandis qu’au restaurant en face : Aux barreaux verts
On prépare, au salon. de cinquante couverts,
Un de ces longs repas que l’argenteuil arrose
Et qu’orne un grand nougat surmonté d’une rose,
Toute la noce, avec de gros rires grivois,
Monte joyeusement sur les chevaux de bois
Et tourne, au son de l’orgue, en enfilant des bagues ;
Et c’est dans la banlieue, auprès de terrains vagues,
Où le beau-père et les gens mûrs, à quelques pas,
Vont jouer au bouchon et mettent habit bas.

Collection: 
1892

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    Si cette douce enfant devait t'être ravie,
    Et si ce coeur en qui tout le tien se confie
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    Dans mon âme si lasse et de tout assouvie...

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    Toute petite, en noir, dans le grand fauteuil rouge,
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  • Songes-tu parfois, bien-aimée,
    Assise près du foyer clair,
    Lorsque sous la porte fermée
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    Ils souffrent bien sous cette pluie ;
    Mais, au pays ensoleillé,
    Je songe qu'un rayon essuie
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