À La Barre

 
       La Déesse aux cent voix bruyantes
A du séjour sacré des âmes innocentes
       Percé les ténébreux chemins.
Là, du jeune La Barre un bois triste et nocturne
Voit à pas lents errer loin de tous les humains
       L’ombre superbe et taciturne.
       La Nymphe ailée auprès de lui
Descend : « Viens, lui dit-elle, il est temps que ta haine
       Pardonne à la race humaine.
       Ta patrie est juste aujourd’hui. »

Collection: 
1782

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