…Resonant arbusta cicadis.
(VIRGILE.)
C’est l’heure solennelle où tout se tait, c’est l’heure
Où la création en silence demeure.
Le chant du moqueur rouge, en un dernier effort,
Retentit et s’éteint dans l’écho du bois-fort.
Le pesant carrion-crow de l’abîme des nues
Regagne haletant ses retraites connues ;
Et le caïman seul, au rayonnant zénith,
Etend un dos cuivré que la vase brunit,
Et, sur un bois flottant, de sa gueule embrassée,
Aspire la lumière ainsi qu’une rosée.
(Juin 1837.)