Chanson
Une fille
Qui toujours sautille,
Dont l'air agaçant
Annonce un feu naissant,
Ferme, franche,
Beaux yeux, gorge blanche ;
Cet objet est tout
Ce qui flatte mon goût.
Morbleu ! quand je vois
Certaine Lucrèce
Qui des lois
D'une austère sagesse
M'entretient,
Et cent fois me tient
De ces propos
Sensés ou bigots ;
Moi, sur un ton
Qui la confond,
Je lui réponds ;
Une fille, etc.
Je ris des attraits
De cette coquette
Dont les traits
Naissent de sa toilette.
En vain l'art
Lui prête un rempart ;
Deux fois vingt ans
Ont filé son tems.
L'or, le fracas,
Les faux appas
Ne valent pas
Une fille, etc.
Pourquoi vante-t-on
Les airs de noblesse
Et le ton
D'une petite maîtresse,
D'une Iris
Insensible aux ris
Qui minaudant,
Vous trouve excédent,
Cligne les yeux
Et fait des nœuds ?
J'aime bien mieux
Une fille, etc.
Chanson
Une fille
Qui toujours sautille,
Dont l'air agaçant
Annonce un feu naissant,
Ferme, franche,
Beaux yeux, gorge blanche ;
Cet objet est tout
Ce qui flatte mon goût.
Morbleu ! quand je vois
Certaine Lucrèce
Qui des lois
D'une austère sagesse
M'entretient,
Et cent fois me tient
De ces propos
Sensés ou bigots ;
Moi, sur un ton
Qui la confond,
Je lui réponds ;
Une fille, etc.
Je ris des attraits
De cette coquette
Dont les traits
Naissent de sa toilette.
En vain l'art
Lui prête un rempart ;
Deux fois vingt ans
Ont filé son tems.
L'or, le fracas,
Les faux appas
Ne valent pas
Une fille, etc.
Pourquoi vante-t-on
Les airs de noblesse
Et le ton
D'une petite maîtresse,
D'une Iris
Insensible aux ris
Qui minaudant,
Vous trouve excédent,
Cligne les yeux
Et fait des nœuds ?
J'aime bien mieux
Une fille, etc.