Un castor pris au piége était par un chasseur
Employé… comme laboureur.
Jugez de son supplice et de sa maladresse.
Vainement sur son dos on usait l’aiguillon,
Il se couchait sur le sillon.
Le chasseur furieux l’accusant de paresse,
Mon castor à la fin sur ses pieds se redresse,
Et lui dit : « Donnez-moi du mortier, du moellon,
Laissez-moi, c’est mon goût, redevenir maçon,
Et du travail je reprends l’habitude. »
Tel que vous prétendez être un franc paresseux,
Bientôt vous le verrez adroit, laborieux ;
Mais il faut le classer selon son aptitude.