La sopa y las nubes

Mi amada locuela me invitaba a comer, y por la ventana abierta del comedor iba yo contemplando las movedizas arquitecturas que Dios hace con los vapores, las construcciones maravillosas de lo impalpable. Y me decía, a través de mi contemplación: «Todas esas fantasmagorías son casi tan bellas como los ojos de mi hermosa amada, la locuela monstruosa de ojos verdes.»

De pronto, sentí una violenta puñada en la espalda y oí una voz ronca y encantadora, una voz histérica y como enronquecida por el aguardiente, la voz de mi chiquilla amada, que decía «¿Cuándo acabas de comerte la sopa, o... mercader de nubes?»

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1841

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Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
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Les amants des prostituées
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Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

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Qui tout au fond du ciel flamboient,
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Je ne sais quoi de bon, de doux comme la Nuit !
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Grands yeux de mon enfant, arcanes adorés,
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Comme un navire qui s'éveille
Au vent...

De ce ciel bizarre et livide,
Tourmenté comme ton destin,
Quels pensers dans ton âme vide
Descendent ? Réponds, libertin.

- Insatiablement avide
De l'obscur et de l'incertain,
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Cieux déchirés...