Quand on aura fermé ma bière
Comme ma bouche et ma paupière,
Que l’on inscrive sur ma pierre :
― « Ci-gît le roi du mauvais sort.
« Ce fou dont le cadavre dort
« L’affreux sommeil de la matière,
« Frémit pendant sa vie entière
« Et ne songea qu’au cimetière.
« Jour et nuit, par toute la terre,
« Il traîna son cœur solitaire
« Dans l’épouvante et le mystère,
« Dans l’angoisse et le remords.
« Vive la mort ! Vive la mort ! »
L’Épitaphe
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Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J'accroche le malheur et je bute à l'obstacle.Paris m'étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit,... -
Brusque, avec un frisson
De frayeur et de fièvre,
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S'échapper du buisson.
Ni mouche ni pinson ;
Ni pâtre avec sa chèvre,
La chanson
Sur la lèvre.Tremblant au moindre accroc,
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Gisant à plat dans la pierraille,
Veuve à jamais du pied humain,
L'échelle, aux tons de parchemin,
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Poulettes, coqs, chats tigrés
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La ronce à présent s'y... -
Droits et longs, par les prés, de beaux fils de la Vierge
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Les grands lointains des bois... -
Quand on arrive au Val des Ronces
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Ce gouffre épineux, bigarré
De rocs blancs qu'un torrent noir ponce.Partout, sous ce tas qui s'engonce,
Guette un dard, toujours préparé,
Qui, triangulaire, acéré,
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