Klagen eines Ikarus

Die dirnen mit ihren buben
Sind aufgelegt glücklich und satt ..
Und ich – meine arme sind matt
Die sie in wolken sich gruben.

Die unvergleichlichen sterne
Die glänzend am himmelsgrund stehn
Lassen die augen nur ferne
Sonnen-erinnrungen sehn.

Ich wollte des ungeheuern
Mitte finden und schluss ·
Ich fühle wie unter feuern
Mein flügel zerfallen muss.

Und den liebe zum Schönen verbrennt –
Es wird nicht einmal ihm die ehre
Dass die ihn begrabende leere
Mit seinem namen man nennt.

Collection: 
Translator Simple: 
Stefan George
1901

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