Fútil beneplácito

¡Princesa, cómo envidio la suerte de esa Hebe
que de la taza sube hasta tus labios grana!
Mas quien no es ni aún abate, ni a desear se atreve
ver su desnudo en rosa sobre tu porcelana.

Yo no soy el cojín que dibuja tu codo
ni el carmín de tus labios, ni tu borla empolvada,
ni tu lindo abanico... Mas si a pesar de todo
me has mirado tú, rubia por orfebres peinada,

nómbrame... porque son tus sonrisas frambuesa
un travieso rebaño de corderos, Princesa,
que parecen corazones, rumian almas sumisas.

Nómbrame... y que Cupido alado de un extraño
abanico me pinte cuidando tu rebaño...
Princesa, nómbrame pastor de tus sonrisas.

Collection: 
1862

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