Ô reine de mes bien-aimées,
Apprends que je les ai nommées
Des reines aussi tour à tour ;
Chacune est belle et ne ressemble
À nulle autre, et toutes ensemble
Tu les as fait pâlir un jour.
J’aime toujours plus chaque amante ;
Mais plus profondément charmante
Chacune me fait plus souffrir,
Et toi, la dernière venue,
Je t’aime moins que l’inconnue
Qui demain me fera mourir.