El mal monje

Los claustros antiguos sobre sus amplios muros
Despliegan en cuadros la santa Verdad,
Cuyo efecto, caldeando las piadosas entrañas.
Atempera la frialdad de su austeridad.

En días que de Cristo florecían las semillas,
Más de un ilustre monje, hoy poco citado,
Tomando por taller el campo santo,
Glorificaba la Muerte con simplicidad.

—Mi alma es una tumba que, pésimo cenobita,
Desde la eternidad recorro y habito;
Nada embellece los muros de este claustro odioso.

¡Oh, monje holgazán! ¿Cuándo sabré yo hacer
Del espectáculo vivido de mi triste miseria
El trabajo de mis manos y el amor de mis ojos?

Collection: 
1841

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