Die treue Magd auf die ihr eifrig wachtet

Die treue magd auf die ihr eifrig wachtet
Und die nun unterm schlichten rasen nachtet –
Mir dünkt dass wir ihr ein paar blumen schulden ·
Die armen toten haben viel zu dulden.
Und wenn oktober der die bäume schüttelt
An ihren gräbersteinen traurig rüttelt
So müssen sie uns oben herzlos finden
Die wir uns weich in unsre decken winden.

Sie aber sind verzehrt von grausen schaudern ·
Sind ohne bettgenoss und ohne plaudern
Und ihr gebein woran die würmer klopfen
Verspürt der winterlichen wasser tropfen
Und nimmer wechseln freunde und gevattern
Die fetzen die um ihren kerker flattern.

Und säh ich sie beim singenden gezische
Des feuers plötzlich still vor meinem tische
Und unter eisigen dezemberschauern
In einem winkel meines zimmers kauern
Und ihrem grab entstiegen freundlich nicken
Dem grossgewordnen kind mit mutterblicken ·
Was würd ich zu der frommen seele sprechen
Der aus dem hohlen auge thränen brechen?

Collection: 
Translator Simple: 
Stefan George
1901

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