Con su vestimenta...

Con su vestimenta ondulante y nacarada,
Hasta cuando camina, se creería que ella danza,
Como esas largas serpientes que los juglares sagrados
En el extremo de sus bastones agitan con cadencia.

Como las arenas sombrías y el azur de los desiertos,
Insensibles ambos al humano sufrimiento,
Como las prolongadas redes de las olas de los mares,
Ella se desenvuelve con indiferencia.

Sus ojos pulidos están hechos de minerales encantos,
Y en esta naturaleza extraña y simbólica
Donde el ángel inviolado se mezcla a la esfinge antigua,

Donde todo no es más que oro, acero, luz y diamantes,
Resplandece eternamente, cual un astro inútil,
La fría majestad de la mujer estéril.

Collection: 
1841

More from Poet

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce...

Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus ;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de...

Vous pouvez mépriser les yeux les plus célèbres,
Beaux yeux de mon enfant, par où filtre et s'enfuit
Je ne sais quoi de bon, de doux comme la Nuit !
Beaux yeux, versez sur moi vos charmantes ténèbres !

Grands yeux de mon enfant, arcanes adorés,
Vous ressemblez...

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent...

De ce ciel bizarre et livide,
Tourmenté comme ton destin,
Quels pensers dans ton âme vide
Descendent ? Réponds, libertin.

- Insatiablement avide
De l'obscur et de l'incertain,
Je ne geindrai pas comme Ovide
Chassé du paradis latin.

Cieux déchirés...