« Tête pâle de ma Chimère »

 
      Tête pâle de ma Chimère
Dont j’ai, sans la comprendre, adoré la pâleur,
Tu joins donc maintenant à ce premier mystère,
      Le mystère de ta rougeur !
Le vermillon soudain qui te prend au visage,
Quand, ce visage aimé, tu le tournes vers moi,
Est trop brûlant, trop noir, et roule trop d’orage,
Pour être de ton sang, ma Chimère au cœur froid.
Aussi bien le voyant, je me dis et je croi
Que c’est mon propre sang qui passe et monte en toi !

1886.

Collection: 
1828

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    Au bec crochu d’or pâle, aux pieds d’ambre, à l’œil clair,
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    Où...

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    Seulement !...

    Si mon cœur faisait ses mémoires
    Je crois que j’y mettrais ceci :
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    « Avec un jupon cramoisi. »

    C’était ravissant ! — Les donzelles
    De ce soir et de ce salon,
    Se...

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          Va ! je sais trop comme s’achève...

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    Mon pâle...

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          Tête pâle de ma Chimère
    Dont j’ai, sans la comprendre, adoré la pâleur,
    Tu joins donc maintenant à ce premier mystère,
          Le mystère de ta rougeur !
    Le vermillon soudain qui te prend au visage,
    Quand, ce visage aimé, tu le tournes vers moi,
    ...