Sainte Thérèse veut que la Pauvreté soit
La reine d’ici-bas, et littéralement !
Elle dit peu de mots de ce gouvernement
Et ne s’arrête point aux détails de surcroît ;
Mais le Point, à son sens, celui qu’il faut qu’on voie
Et croie, est ceci dont elle la complimente :
Le libre arbitre pèse, arguë et parlemente,
Puis le pauvre de cœur décide et suit sa voie.
Qui l’en empêchera ? De vœux il n’en a plus
Que celui d’être un jour au nombre des élus,
Tout-puissant serviteur, tout-puissant souverain,
Prodigue et dédaigneux, sur tous, des choses eues,
Mais accumulateur des seules choses sues,
De quel si fier sujet, et libre, quelle reine !