Qu’avec une valeur à nulle autre seconde,
Et qui seule est fatale à notre guérison,
Votre courage mûr en sa verte saison
Nous ait acquis la paix sur la terre et sur l’onde :
Que l’hydre de la France en révoltes féconde,
Par vous soit du tout morte, ou n’ait plus de poison,
Certes, c’est un bonheur dont la juste raison
Promet à votre front la couronne du monde.
Mais qu’en de si beaux faits vous m’ayez pour témoin,
Connaissez-le mon roi, c’est le comble du soin
Que de vous obliger ont eu les destinées.
Tous vous savent louer, mais non également :
Les ouvrages communs vivent quelques années :
Ce que Malherbe écrit dure éternellement.