« Par une sérénade on fête ma clémence »

III

Par une sérénade on fête ma clémence.
A mort ! est le refrain de la douce romance.
Les journaux prêtres font un vacarme effrayant.
- Cet homme ose défendre un ennemi fuyant !
Quelle audace ! il nous croit honnêtes ! il nous brave ! -
Les maîtres ont la rage et les valets la bave.
Meute de sacristains, meute de hobereaux.
L'encensoir furieux me casse mes carreaux ;
De tous les goupillons, de toutes les prières,
L'eau bénite sur moi tombe en grêle de pierres ;
On m'exorcise tant qu'on m'assassine un peu.
Bref je suis expulsé par la grâce de Dieu.
- Va-t'en ! - tous les pavés pleuvent, et tous les styles.
Je suis presque ébloui de tant de projectiles.
Au-dessus de mon nom on sonne le tocsin.
- Brigand ! incendiaire ! assassin ! assassin ! -
Et nous restons, après cette bataille insigne,
Eux, blancs comme un corbeau, moi, noir comme le cygne.

Collection: 
1822

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