À Mlle de Navarre
Jeune Iris, souffrez sans courroux De passer pour coquette. Pourquoi vous offenseriez-vous D'une telle épithète ? Quelque grain de légèreté Et de coquetterie Ajoute encore à la beauté Le titre de jolie !
Ne voyons-nous...
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J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant : La Mort, déployant ses ailes, Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et, dans cette nuit funeste, Je cherchais en vain le...
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Que l'homme est bien, durant sa vie, Un parfait miroir de douleurs, Dès qu'il respire, il pleure, il crie Et semble prévoir ses malheurs.
Dans l'enfance toujours des pleurs, Un pédant porteur de tristesse, Des livres de toutes couleurs, Des...
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FAIBLESSE DES HOMMES, GRANDEUR DE DIEU
Mon âme, louez le Seigneur ; Rendez un légitime honneur À l'objet éternel de vos justes louanges. Oui, mon Dieu, je veux désormais Partager la gloire des anges, Et consacrer ma vie à chanter vos bienfaits. ...
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Le compas d'Uranie a mesuré l'espace. Ô Temps, être inconnu que l'âme seule embrasse, Invisible torrent des siècles et des jours, Tandis que ton pouvoir m'entraîne dans la tombe, J'ose, avant que j'y tombe, M'arrêter un moment pour contempler ton cours.
Qui...
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Suis-je seul ? je me plais encore au coin du feu. De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu ; J'agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon feu le savant édifice. J'éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le feu trop rapide ou trop...
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Le doux printemps revient, et ranime à la fois Les oiseaux, les zéphirs, et les fleurs, et ma voix. Pour quel sujet nouveau dois-je monter ma lyre ? Ah ! Lorsque d'un long deuil la terre enfin respire, Dans les champs, dans les bois, sur les monts d'alentour, Quand tout...
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...Désirez-vous un lieu propice à vos travaux ? Loin des champs trop unis, des monts trop inégaux, J'aimerais ces hauteurs où, sans orgueil, domine Sur un riche vallon une belle colline. Là, le terrain est doux sans insipidité, Élevé sans raideur, sec sans aridité....
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Eh ! qui du grand Colomb ne connaît point l'histoire, Lui dont un nouveau monde éternisa la gloire ? Illustre favori du maître du trident, L'heureux Colomb voguait sur l'abîme grondant ; Sa nef avait franchi les colonnes d'Alcide ; Les phoques, les tritons, la jeune...
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... Ô Versaille ! ô regrets ! ô bosquets ravissans, Chefs-d'oeuvre d'un grand roi, de Le Nôtre et des ans ! La hache est à vos pieds et votre heure est venue. Ces arbres dont l'orgueil s'élançait dans la nue, Frappés dans leur racine, et balançant dans l'air Leurs...
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