(extrait, 4ème époque)
Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
Au jardin, dans les prés, dans quelques verts sentiers
Creusés sur les coteaux par les boeufs du village,
Tout voilés d'aubépine et de mûre sauvage,
Mon chien auprès de moi, mon livre dans la main,
M'arrêtant sans fatigue et marchant sans chemin,
TantÔt lisant, tantôt écorçant...
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Quelquefois, après des ébats polis,
J'agitai si bien, sur la couche en déroute,
Le crincrin de la blague et le sistre du doute
Que les bras t'en tombaient du lit.
Après ça, tu marchais, tu marchais quand même ;
Et ces airs, hélas, de doux chien battu,
C'est à vous dégoûter d'être tendre, vois-tu,
De taper sur les gens qu'on aime.