• Celle clarté mouvante sans ombrage,
    Qui m'éclaircit en mes ténébreux jours,
    De sa lueur éblouit l'oeil volage
    À l'inconstant, pour ne voir mes séjours :
    Car, me voyant, m'eût consommé toujours
    Par les erreurs de son errante flèche.

    Par quoi l'esprit, qui désir chaste cherche,
    En lieu de mort a eu nouvelle vie,
    Faillant aux yeux - dont le...

  • Parmi ces monts où séjourne l'ombrage,
    L'asil' n'est point d'antre ni de rocher,
    Où jour et nuit ne me vaise chercher
    La mort pour fin de l'amour qui m'outrage.

    Il n'est aussi ni ruisseau ni bocage.
    Arbres ni fleurs que je puisse approcher,
    Qui de mon mal ne se laisse toucher,
    Oyant ma plainte et mon triste langage.

    Ces champs divers vont...