• Refrain

    Et tic, et tic et tic, et toc, et tic, et tic et toc ;
    De ce bachique tintin
    Vive le son argentin !
    De ce bachique tintin
    Vive le son argentin !

    De la harpe enchanteresse,
    Du clavier qu'une main presse
    Le charme entraîne et séduit ;
    Mais, chers convives, je nie
    Qu'il existe une harmonie
    Plus touchante que ce bruit :...

  • Sous l’ombrage d’une treille,
    Au coin d’un verger normand,
    À la troisième bouteille
    Je m’endormis doucement.
    Dans mon sommeil m’apparurent
    Tous les ivrognes qui burent
    Le jus qu’inventa Noé.
    Bacchus, une coupe pleine
    Soutenait le vieux Silène
    Qui murmurait : Evohé !

    Glorieux d’être en famille,
    Maître Adam se trémoussait
    ...

  • Mes amis, nos coupes sont pleines,
    L'écume en couronne les bords ;
    Quel feu, circulant dans mes veines,
    M'inspire de nouveaux transports !
    Je vois Bacchus, je vois sa gloire ;
    Mon ivresse m'élève aux cieux ;
    C'est Hébé qui me verse à boire ;
    Je suis à la table des Dieux.

    Approche, joyeuse Bacchante ;
    L'œil en feu, les cheveux épars,
    ...

  • Refrain

    Quand on est mort, c'est pour longtemps,
    Dit un vieil adage
    Fort sage ;
    Employons donc bien nos instants,
    Et contents,
    Narguons la faux du Temps

    De la tristesse
    Fuyons l'écueil ;
    Évitons l'œil
    De l'austère sagesse.
    De sa jeunesse
    Qui jouit bien,
    Dans sa vieillesse
    Ne regrettera rien.
    Si tous les...

  • Refrain

    Lorsque le Champagne
    Fait en s'échappant
    Pan, pan,
    Ce doux bruit me gagne
    L'âme et le tympan.

    Le mâcon m'invite,
    Le beaune m'agite,
    Le bordeaux m'excite,
    Le pomard me séduit ;
    J'aime le tonnerre.
    J'aime le madère ;
    Mais par caractère,
    Moi qui suis pour le bruit...

    Refrain

    Quand, aidé du pouce...

  • Maintenant que du Capricorne
    Le temps mélancolique et morne
    Tient au feu le monde assiégé,
    Noyons notre ennui dans le verre,
    Sans nous tourmenter de la guerre
    Du tiers état et du clergé.

    Je sais, Ménard, que les merveilles
    Qui naissent de tes longues veilles
    Vivront autant que l'univers ;
    Mais que te sert-il que ta gloire
    Se lise...