Je regarde sortir les gamins de l’école.
Tatoués d’encre, et gais, ils traînent en marchant
Sur les trottoirs jaunis par le soleil couchant,
Quelque livre en lambeaux qu’unit en vain la colle.
A cloche-pied, avec des cris aigus, les grands
Exécutent les pas d’une sauvage danse ;
D’autres, les tout petits, abandonnent les rangs,
Pour boire avec délice...