Lire n’est rien : faut avoir lu ; faut ; l'a fallu !
Pour que si vous lisez dans les livres, qu'honore
La Reliure gaie ou sombre, que décore
Encore un blason fier ou tendre au choix élu,

Pourriez, hélas ! contaminer d’un doigt poilu
D’amateur brut le vélin noble...

Le vieux livre qu’on a lu, relu tant de fois !
Brisé, navré, navrant, fait hideux par l'usage,
Soudain le voici frais, pimpant, jeune visage
Et fin toucher, délice et des yeux et des doigts.

Ce livre cru bien mort, chose d'ombre et d'effrois,
Sa résurrection « ne...

I

La Femme, en qui l’on doit mettre tout son amour,
Tout son espoir et toute — au fond — sa confiance,
Néanmoins contriste le cœur, ombre et nuance,
Du bon bibliophile, encor que bien né pour

La paix et le repos promis au jour le jour
À qui du Livre fait un...

I

Monsieur le curé dit sa messe congrument...
Quand il stoppe soudain : c’est un bibliotaphe !
« Je serais éloquent si j’étais polygraphe. »
Tant il y a d’erreurs dans son agissement :

Heurts sans but du ciboire, échange des burettes
À tort et à travers, et...

Meuble sublime ou ridicule, ou tous les deux,
Qui, mon goût consulté, serait plutôt modeste
Et de proportions, et de luxe, et du reste,
Salut, Bibliothèque, antre auguste et hideux !

Mais les livres, ici, n’en point parler vaut mieux ;
Le logis, le local, indigent...

Ma petite compatriote,
M'est avis que veniez ce soir
Frapper à ma porte et me voir.
Ô la scandaleuse ribote
De gros baisers et de petits
Conforme à mes gros appétits?
Mais les vôtres sont si mièvres?
Primo, je baiserai vos lèvres,
Toutes, c'est...

Vous n’avez pas eu toute patience,
Cela se comprend par malheur, de reste ;
Vous êtes si jeune ! Et l’insouciance,
C’est le lot amer de l’âge céleste !

Vous n’avez pas eu toute la douceur,
Cela par malheur d’ailleurs se comprend ;
Vous êtes si jeune, ô ma...

Le diable de Papefiguière
Eut tort, d’accord, d’être effrayé
 De quoi, bons dieux !

Mais que veut-on que je requière
À son encontre, moi qui ai
 Peur encor mieux ?

Eh quoi, cette grâce infinie,
Délice, délire, harmonie
 De cette chair

Ô...

Le long bois de sapins se tord jusqu’au rivage,
L’étroit bois de sapins, de lauriers et de pins,
Avec la ville autour déguisée en village :
Chalets éparpillés rouges dans le feuillage
Et les blanches villas des stations de bains.

Le bois sombre descend d’un...

C’est le chien de Jean de Nivelle
Qui mord sous l’œil même du guet
Le chat de la mère Michel ;
François-les-bas-bleus s’en égaie.

La Lune à l’écrivain public
Dispense sa lumière obscure
Où Médor avec Angélique
Verdissent sur le pauvre mur.

Et...