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    Quand ils se rencontraient sur la vague ou la grève,
    En souvenir vivant d’un antique départ,
    Nos pères se montraient les deux moitiés d’un glaive
    Dont chacun d’eux gardait la symbolique part :
    « Frère ! se disaient-ils, reconnais-tu la lame ?
    Est-ce bien là l’éclair, l’eau, la trempe et le fil ?
    Et l’acier qu’a fondu le même jet de flamme
    Fibre...

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    Mai, qu’avait jusqu’alors désolé le vent aigre,
    Mai, frileux sous les fleurs, en habit de vinaigre,
    S’était enfui, Joyeux, dans le ciel enchanté,
    Le chaud soleil de juin proclamait : « C’est l’été ! »
    Celle qui connaît bien mon sentiment pour elle
    Choisit sa robe claire et sa plus fraîche ombrelle ;
    Et pour le beau pays de forêts et d’étangs
    ...

  • Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !

    Salut de la démence et libation blême,
    Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor
    J’offre ma coupe vide où souffre un monstre d’or !
    Ton apparition ne va pas me suffire :
    Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.
    Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau

    Contre le fer épais des portes du...

  • Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !

    Salut de la démence et libation blême,
    Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor
    J’offre ma coupe vide où souffre un monstre d’or !
    Ton apparition ne va pas me suffire :
    Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.
    Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau
    Contre le fer épais des portes du...

  • Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !

    Salut de la démence et libation blême,
    Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor
    J'offre ma coupe vide où souffre un monstre d'or !
    Ton apparition ne va pas me suffire :
    Car je t'ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.
    Le rite est pour les mains d'éteindre le flambeau
    Contre le fer épais des portes du...