Au printemps ramenant sa joie,
Le Juste au cœur tendre et meurtri
Savoure, ivre en dedans, sans cri,
La félicité qui le noie.
Devant ce feuillage nourri
Qui, si frais, tremble et se déploie
Il faut que son espoir aigri
Se réillusionne et croie !
Au bruit du ruisseau qu’il côtoie
Sa raison même s’attendrit,
Le vent qui court, l’eau qui...