Dans l’âtre brûlent les tisons,
Les tisons noirs aux flammes roses ;
Dehors hurlent les vents moroses,
Les vents des vilaines saisons.
Contre les chenets roux de rouille,
Mon chat frotte son maigre dos.
En les ramages des rideaux,
On dirait un ...
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Tu me lias de tes mains blanches, Tu me lias de tes mains fines, Avec des chaînes de pervenches Et des cordes de capucines.
Laisse tes mains blanches, Tes mains fines, M'enchaîner avec des pervenches Et des capucines.
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Coupez le myrte blanc aux bocages d'Athènes, A Nîmes le jasmin ; A Lille et dans Paris, que les roses hautaines Tombent sous votre main,
Aux Martigues d'azur allez cueillir encore La flore des étangs, Pour former la couronne, amis, qui me décore Et me...
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Autrefois je tirais de mes flûtes légères Des fredons variés qui plaisaient aux bergères Et rendaient attentifs celui qui dans la mer Jette ses lourds filets et celui qui en l'air Dresse un piège invisible et ceux qui d'aiguillons Poussent parmi les champs les boeufs...
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Je ne regrette rien, ni des lauriers superbes L'honneur qui m'était dû, Ni cet heureux plaisir, fait de fruits et de gerbes, Comme un vin répandu :
Je vois dans tout ce deuil, dans la Parque sinistre De mes plus chers amis, Que le ciel a bien su tenir à son...
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Ses mains qu'elle tend comme pour des théurgies, Ses deux mains pâles, ses mains aux bagues barbares ; Et toi son cou qui pour la fête tu te pares ! Ses lèvres rouges à la clarté des bougies ;
Et ses cheveux, et ses prunelles élargies Lourdes de torpeur comme l'air...
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Hier j'ai rencontré dans un sentier du bois Où j'aime de ma peine à rêver quelquefois, Trois satyres amis ; l'un une outre portait Et pourtant sautelait, le second secouait Un bâton d'olivier, contrefaisant Hercule. Sur les arbres dénus, car Automne leur chef ...
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Eau printanière, pluie harmonieuse et douce Autant qu'une rigole à travers le verger Et plus que l'arrosoir balancé sur la mousse, Comme tu prends mon coeur dans ton réseau léger !
A ma fenêtre, ou bien sous le hangar des routes Où je cherche un abri, de quel...
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Tantôt semblable à l'onde et tantôt monstre ou tel L'infatigable feu, ce vieux pasteur étrange (ainsi que nous l'apprend un ouvrage immortel) Se muait. Comme lui, plus qu'à mon tour, je change.
Car je hais avant tout le stupide indiscret, Car le seul juste point...
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Soeur de Phébus charmante, Qui veilles sur les flots, je pleure et je lamente, Et je me suis meurtri avec mes propres traits. Qu'avais-je à m'enquérir d'Eros, fils de la terre ! Eros, fils de Vénus, me possède à jamais.
Guidant ta course solitaire, Lune,...
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