• Circé pâle et farouche, à vous, magicienne,
    A vous mon âme, à vous mes chansons, car toujours,
    Ravivant le foyer de ma douleur ancienne,
    Vous creusez sous mes pas un abîme où je cours.

    J’y cours avec bonheur, car sur vos noirs rivages
    Les rosiers idéals se mêlent aux cyprès,
    Préparez sans remords les funestes breuvages,
    Et donnez-moi vos mains...

  • ... Mais je prendrais mon cour meurtri, mon coeur qui saigne
    Et je l'enfilerais, pareil à ceux qu'on voit
    Galamment transpercés et peints sur une enseigne,
    Avec ces mots : - Ici l'on mange, ici l'on boit !

    J'en ferais un hochet bien ciselé pour celle
    Dont la superbe épaule a le balancement,
    Sous l'ardeur des cheveux où la flamme ruisselle,
    Du...