• La petite Marie est morte,
    Et son cercueil est si peu long
    Qu’il tient sous le bras qui l’emporte
    Comme un étui de violon.

    Sur le tapis et sur la table
    Traîne l’héritage enfantin.
    Les bras ballants, l’air lamentable,
    Tout affaissé, gît le pantin.

    Et si la poupée est plus ferme,
    C’est la faute de son bâton ;
    Dans son œil une larme...

  • La petite Marie est morte,
    Et son cercueil est si peu long
    Qu'il tient sous le bras qui l'emporte
    Comme un étui de violon.

    Sur le tapis et sur la table
    Traîne l'héritage enfantin.
    Les bras ballants, l'air lamentable,
    Tout affaissé, gît le pantin.

    Et si la poupée est plus ferme,
    C'est la faute de son bâton ;
    Dans son oeil une larme...