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    À madame Judith Mendès.

    À la fin de juillet les villages sont vides.
    Depuis longtemps déjà des nuages livides,
    Menaçant d’un prochain orage à l’occident,
    Conseillaient la récolte au laboureur prudent.
    Donc voici la moisson, et bientôt la vendange ;
    On aiguise les faux, on prépare la grange,
    Et tous les paysans, dès l’aube rassemblés,...