• Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,
    Le Poète suscite avec un glaive nu
    Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
    Que la mort triomphait dans cette voix étrange !

    Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’Ange
    Donner un sens trop pur aux mots de la tribu,
    Proclamèrent très haut le sortilège bu
    Dans le flot sans honneur de quelque noir...

  • Tout Orgueil fume-t-il du soir,
    Torche dans un branle étouffée
    Sans que l’immortelle bouffée
    Ne puisse à l’abandon surseoir !
     
    La chambre ancienne de l’hoir
    De maint riche mais chu trophée
    Ne serait pas même chauffée
    S’il survenait par le couloir.

    Affres du passé nécessaires
    Agrippant comme avec des serres
    Le sépulcre de...

  • Tout Orgueil fume-t-il du soir,
    Torche dans un branle étouffée
    Sans que l’immortelle bouffée
    Ne puisse à l’abandon surseoir !

    La chambre ancienne de l’hoir
    De maint riche mais chu trophée
    Ne serait pas même chauffée
    S’il survenait par le couloir.

    Affres du passé nécessaires
    Agrippant comme avec des serres
    Le sépulcre de désaveu,...

  • Toute Aurore même gourde
    A crisper un poing obscur
    Contre des clairons d’azur
    Embouchés par cette sourde

    A le pâtre avec la gourde
    Jointe au bâton frappant dur
    Le long de son pas futur
    Tant que la source ample sourde

    Par avance ainsi tu vis
    O solitaire Puvis
    De Chavannes
    ...

  • Toute l’âme résumée
    Quand lente nous l’expirons
    Dans plusieurs ronds de fumée
    Abolis en autres ronds

    Atteste quelque cigare
    Brûlant savamment pour peu
    Que la cendre se sépare
    De son clair baiser de feu

    Ainsi le chœur des romances
    A la lèvre vole-t-il
    Exclus-en si tu commences
    Le réel parce que vil

    Le sens trop précis...

  • Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
    En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
    Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
    Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

    De ce blanc Flamboiement l’immuable accalmie
    T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
    « Nous ne serons jamais une seule momie
    Sous l’antique désert et les...

  • Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
    En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
    Et consumant l’encens sur ta joue ennemie,
    Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

    De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
    T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
    « Nous ne serons jamais une seule momie
    Sous l’antique désert et les...

  • Ta paille azur des lavandes,
    Ne crois pas avec ce cil
    Osé que tu me la vendes
    Comme à l’hypocrite s’il

    En décore la faïence
    Où chacun jamais complet
    Tapi dans sa défaillance
    Au bleu sentiment se plaît :

    Mieux entre une envahissante
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