L’âpre hiver se dissipe aux souffles printaniers,
La barque oisive au flot se livre ;
L’étable et l’âtre, enfin, lâchent leurs prisonniers
Et le pré n’est plus blanc de givre.
Sous la lune, déjà,...
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Le ciel est clair. La barque a glissé sur les sables.
Les vergers sont fleuris et le givre argentin
N'irise plus les prés au soleil du matin.
Les boeufs et le bouvier désertent les étables.
Tout renaît. Mais la Mort et ses funèbres fables
Nous pressent, et, pour toi, seul le jour est certain
Où les dés renversés en un libre festin
Ne t'assigneront...