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    Combien mélancolique était la promenade
    Trois par trois, en automne, aux fins d’après-midi,
    Lorsque nous traversions un faubourg engourdi
    Où sortait des maisons pauvres une odeur fade.
     
    En longue file noire et morne, nous allions
    Comme enrégimentés et nous parlant à peine
    A travers la banlieue isolée et malsaine
    Ecoutant dans le soir...

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    Lorsque j’ai travaillé, pensif, sur mon pupitre
    Tout le jour, sans voir même éclater à la vitre
    Le rayon tiède et clair du soleil automnal,
    Je m’arrache parfois à mon logis banal
    Et, tout entier au rêve ardent qui m’accompagne,
    Je m’en vais lentement le soir vers la campagne.

    Le faubourg est bruyant par où je dois passer :
    Au fond des...