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    À Alfred Guérard.

    I

    Et le cèdre, debout sur le mont solitaire,
    Disait : Béni soit Dieu, qui du sein de la terre
    Fait monter comme un flot la sève dans mes flancs ;
    Béni soit le Seigneur qui, pour moi seul au monde,
    Garde dans ses trésors et la fraîcheur féconde,
    Et les rayons étincelants !
     
    Je suis le fils aîné de la...