Quand le rêveur en proie aux chagrins qu'il ravive,
Pour fuir l'homme et la vie, et lui-même à la fois,
Rafraîchissant sa tempe au bruit des cours d'eau vive,
S'en va par les prés verts, par les monts, par les bois ;
Il refoule bien loin la pensée ulcérée,
Cependant qu'un désir de suprême repos
Profond comme le soir, lent comme la marée,
L'...