• J’aimais ses cheveux noirs comme des fils de jais
    Et toujours parfumés d’une exquise pommade,
    Et dans ces lacs d’ébène où parfois je plongeais
    S’assoupissait toujours ma luxure nomade.

    Une âme, un souffle, un cœur vivaient dans ces cheveux
    Puisqu’ils étaient songeurs, animés et sensibles,
    Moi, le voyant, j’ai lu de bizarres aveux
    Dans le miroitement...

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    En plein air, sans une épingle,
    Ils aiment à paresser,
    Et la brise qui les cingle
    A l'air de les caresser,
    Ils vont sous les branches torses
    Des vieux chênes roux et bruns,
    Et la feuille et les écorces
    Les grisent de leurs parfums.

    Dans la campagne déserte,
    Au fond des grands prés muets,
    Ils dorment dans l’herbe verte
    ...

  • J’aimais ses cheveux noirs comme des fils de jais
    Et toujours parfumés d’une exquise pommade,
    Et dans ces lacs d’ébène où parfois je plongeais
    S’assoupissait toujours ma luxure nomade.

    Une âme, un souffle, un cœur, vivaient dans ces cheveux,
    Puisqu’ils étaient songeurs, animés et sensibles.
    Moi, le voyant, j’ai lu de bizarres aveux
    Dans le miroitement...