De la dépouille de nos bois
L’automne avait jonché la terre ;
Le bocage était sans mystère,
Le rossignol était sans voix.
Triste, et mourant à son aurore,
Un jeune malade, à pas lents,
Parcourait une fois encore
Le bois cher à ses premiers ans :
« Bois que j’aime,...
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Il est donc vrai ! tu veux qu’en mon lointain voyage
Sous le ciel d’Orient j’emporte ton image ;
Et d’un espoir douteux abusant mon amour,
Ta bouche me promet les baisers du retour.
Du retour !… Tu l’as vu, cet éclatant navire !
Et sa poupe et ses mâts de fleurs étaient ornés ;
En ses pavillons d’or il tenait enchaînés
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