Aux hommes de mon temps je rêve un cœur hanté
Par quelque grand projet d’envergure superbe,
Tel que les bons géants qui sommeillent sous l’herbe
En concevaient aux temps féconds de l’équité.
Et, prenant mon désir pour la réalité,
Comme à Lazare mort un jour parla le Verbe,
Je leur dis : Levez-vous, car voici que la gerbe
Du froment de justice est mûre...