Chenavard, que le spleen étripe,
De dégoût laisse choir sa lippe
Sur son nombril ;
Pour peu que plus bas elle arrive,
Il mêlera foutre et salive
Dans son pénil.
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Ravivant les langueurs nacrées À voir s’arrondir sur tes joues |
Allons, ange déchu, ferme ton aile rose ; Il faut que sur le sol ton pied d’oiseau se pose. |
Dans le fronton d’un temple antique, Dans la même nacre figées, |
Ô toi qui passes par ce cloître, Frère, peut-être cette dalle |
Monté sur son fidèle barbe, |
Poète, dans les cœurs mettre un écho sonore, Courir en quatre pas du couchant à l’aurore, |
J’aime ton nom d’Apollonie, Sur la lyre au plectre d’ivoire, ... |
Quel silence à présent sur ce morne terrain La bataille perdue importe au souverain, |
Adieu, puisqu’il le faut ; adieu, belle nuit blanche, Aurora, dans le ciel que brunissaient tes voiles,... |