• Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
    Le pourpre soupirant de tes lèvres mollettes,
    Quand nous faisons frayer le bout de nos languettes
    D'une humide rencontre, ô Dieu, que de plaisir !

    Dieu ! que je suis heureux quand, ardent de désir,
    Je sens à petits flots les humeurs doucelettes
    De ta langue couler sur tes lèvres pourprettes ;
    D'un...

  • À sa Dame

    Quand le clair Apollon tire son char des eaux,
    Bridant ses grands coursiers sur le rivage more,
    Le simulacre alors du noir fils de l'Aurore
    Dans le temple thébain rend des sons tout nouveaux.

    Mais sitôt que la nuit épand ses noirs nuaux*
    Par le vague de l'air, Memnon alors déplore
    Et se plaint de ne voir le soleil qu'il adore,
    ...