Le bonheur, quel qu’il soit, quand on l’a rencontré,
Ne peut remplir le cœur qui l’avait imploré,
Et, brûlé d’une soif que rien ne peut éteindre,
Il cherche un autre but, pour mourir sans l’atteindre.
Le mal, dont Reïzenfelt souffrait alors le plus,
C’était d’aimer la gloire, et de s’en voir exclu ;
Il ne l’estimait pas, mais son génie avide
...
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Proscrit, regarde les roses ;
Mai joyeux, de l'aube en pleurs
Les reçoit toutes écloses ;
Proscrit, regarde les fleurs.
- Je pense
Aux roses que je semai.
Le mois de mai sans la France,
Ce n'est pas le mois de mai.
Proscrit, regarde les tombes ;
Mai, qui rit aux cieux si beaux,
Sous les baisers des colombes
Fait palpiter les...