• À Rodolphe Darzens.

    L'ennui descend sur moi comme un brouillard d'automne
    Que le soir épaissit de moment en moment,
    Un ennui lourd, accru mystérieusement,
    Qui m'opprime de nuit épaisse et monotone.

    Pourtant nul glorieux amour ne m'a blessé,
    Et c'est sans regretter les heures envolées
    Que je revois au loin, vagues formes voilées,
    Mes...

  • Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
    Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
    Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
    S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
    Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
    Ni son peuple mourant en face du balcon.
    Du bouffon favori la grotesque ballade
    Ne distrait plus le front de ce cruel...