Tu te tairas, ô voix sinistre des vivants !
Blasphèmes furieux qui roulez par les vents,
Cris d’épouvante, cris de haine, cris de rage,
Effroyables...
Tu te tairas, ô voix sinistre des vivants ! Blasphèmes furieux qui roulez par les vents, |
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Une eau vive étincelle en la forêt muette,
Ni les chèvres paissant les cytises amers |
Une eau vive étincelle en la forêt muette, |
Ta demeure est au bord des océans antiques, Sur ta face divine et ton dos écumant |
Sous l’épais sycomore, ô vierge, où tu sommeilles, |
Le ciel, aux lueurs apaisées, Tout le jour, le long des sentiers, |
I
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Gémis, noble Yémen, sous tes palmiers si doux ! |