Avec des mains de haine et de colère, Amour !
J’ai rompu rudement à mon genou farouche
Le beau cep qui porta la grappe dont toujours
Le goût voluptueux se ravive à ma bouche ;
Et j’ai fait, tout ce jour, des treilles de ma vie
Brûler le sarment sec et la feuille séchée
Pour qu’il n’en reste au soir que la cendre et la suie
Qui demeurent après...