Tout seul au plus profond d’un bois,
Dans un fouillis de ronce et d’herbe,
Se dresse, oublié, mais superbe,
Un grand vase du temps des rois.
Beau de matière et pur de ligne,
Il a pour anses deux béliers
Qu’un troupeau d’amours familiers
Enlace d’une souple vigne.
À ses bords, autrefois tout blancs,
La mousse noire append son givre...