Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille ; 
A chaque aube il est mort un peu plus que la veille.
La vie humaine, ce noeud vil, 
Se défait lentement, rongé par l'âme ailée ; 
Le sombre oiseau lié veut prendre sa volée
Et casse chaque jour un fil.
Ô front blanc qu'envahit la grande nuit tombante, 
Meurs ! tour à tour ta voix, ta force...