• Je vivais au milieu de choses mal unies,
    Demandant au hasard de diriger mes pas.
    Je mettais à mon dieu le masque des folies
    Et le meilleur ami ne me connaissait pas.

    Il s'est fait un été plus divin que les autres,
    Comment résisterais-je à son embrassement ?
    Je marche, confondant mes biens avec les vôtres ;
    Je respire au milieu d'un monde bien...

  • Je suis née au milieu du jour,
    La chair tremblante et l'âme pure,
    Mais ni l'homme ni la nature
    N'ont entendu mon chant d'amour.

    Depuis, je marche solitaire,
    Pareille à ce ruisseau qui fuit
    Rêveusement dans les fougères
    Et mon coeur s'éloigne sans bruit.