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    AYANT écrit ces vers ainsi qu’un testament
    Où du peu que je fus quelque chose demeure,
    Il n’importe aujourd’hui que je vive ou je meure,
    Pourvu qu’ils aient conté mon immortel tourment !

    Pourvu qu’ils aient charmé, ne fût-ce qu’un moment,
    Fugitifs et lointains comme une voix qui pleure,
    Celle dont je serai, jusqu’à la dernière heure,
    Le triste...

  • L’impérissable orgueil de mon cœur vient de celle
    Qui daigna sur mon cœur poser son pied divin
    Très-fort & très-longtemps, afin qu’il se souvînt :
    — Depuis, je n’ai connu la douleur que par elle.

    Car j’ai souffert des maux qu’elle n’espérait pas.
    Fier du sillon saignant qu’elle ouvrit dans mon être
    Et qui des Dieux jaloux me fera reconnaître :
    — O...