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    I

    Tel un arc triomphal, plein d’ocres et d’azurs,
    Les horizons du soir s’ouvrent larges et purs.

    Quand passerai-je, avec mes Victoires dans l’âme,
    Sous l’arc édifié pour celui qu’on acclame ?

    L’arc mémorable et vaste enferme le couchant
    En sa courbe pareille au rythme fier d’un chant.

    Quand passerai-je, ayant sur moi comme un bruit d’ailes...