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    I

    Lasse d’un siècle impur et d’un monde pourri,
    La Syrienne ardente, impie et débauchée
    A relevé vers Toi son cœur endolori ;

    Par ta grâce soudaine, ô Christ ! enfin touchée,
    La belle courtisane, aux yeux pervers, a cru
    Que le sein du Pasteur la tiendrait bien cachée.

    Le sang marqua la route où ses pieds ont couru,
    L’épine en fut...